C’est le cas de la titrisation. Pour ce qui le concerne, il apparaît comme un grand moyen de financement à long terme pour financer des projets à grande échelle. « Ce que la titrisation apporte de différent et de nouveau, c’est qu’elle permet de se servir des portefeuilles de crédit, pour les banques, ou les créances clients, pour les entreprises, que l’on vend à une structure spéciale adhoc qui lève l’argent dans le marché́ », définit Catherine GERST, experte en stratégie financière.
Des risques se présentent cependant pour les investisseurs, comme le prévient l’ancienne directrice de l’agence de notation Moody’s France pendant plusieurs années. « C’est pourquoi il faut procéder par une analyse particulièrement fine du risque des créances que l’on cède et de l’environnement juridique dans lequel ça se passe ». Les exposés seront également axés sur la transformation et efficience des organisations financières, les financements des projets à long terme dans divers secteurs, produits dérivés, etc.
Les financements structurés attirent donc le Cameroun. La locomotive économique de la zone Cémac, dans le budget en cours, il est prévu de lever la dette pour FCFA 1795 milliards : 70,8% de la dette extérieure proviendra des Prêts Projets, et 29,2% des appuis budgétaires. Ce qui va permettre à l’État du Cameroun d’atteindre ses objectifs fixés dans la SND 30 et le développement a l’horizon 2035.